Animateur nature, éducateur à l’environnement, passeur ou pédagogue par le vivant… Toutes ces appellations vous parlent et vous inspirent ? Alors la facilitation de la relation au vivant, discipline qui réconcilie tous ces courants, est peut-être faite pour vous.
Mais comment en être sûr ? Comment ne pas se tromper de voie, tant les métiers en lien avec le vivant sont nombreux.
Dans cet article, je vais vous aider à préciser votre projet professionnel à travers 7 questions. Mais ce sera à vous de faire le travail de réflexion qui y est associé. Alors bonne lecture et bonne réflexion !
Q1 : quelle place a le monde vivant de votre vie ?
La première question que vous devez vous poser, c’est si la nature et/ou les animaux (regroupés sous le terme « monde vivant ») ont une place importante dans votre vie.
Bien entendu, si vous pensez que le monde vivant n’est pas très important pour vous, alors vous pouvez déjà songer à d’autres métiers.
Dans le cas inverse, demandez-vous si la relation au vivant fait partie de vos priorités :
- vous n’envisagez pas ou plus une vie purement citadine et minérale,
- vous souhaitez pouvoir passer du temps à « faire des trucs » dans la nature
- etc.
Ce n’est pas grave, à ce stade, si vous ne savez pas bien quel est ce « truc ». Cela peut être du jardinage, de l’élevage d’animaux, des activités en forêt, des arts ou de la cuisine. L’important est que la nature vous fasse du bien et que vous considériez qu’elle DOIT faire partie de votre quotidien.
Q2 : avez-vous vraiment une idée de ce qu’est un animateur nature ?
Maintenant que vous avez validé que vous aviez un intérêt pour la nature ou l’animal, il est temps de se pencher sur ce qui fait l’essence d’un animateur nature : animer. Et qui dit animer dit… des publics !
Vous est-il déjà arrivé, lors d’une animation vécue ou d’une visite touristique, de vous demander si vous aimeriez être à la place de l’animateur ? Si vous aimeriez vivre (à votre manière bien sûr) son quotidien ? Appréciez-vous le fait d’être en contact direct de publics divers, comme des familles, des enfants en sortie scolaire, des groupes de collègues en quête de sortie dépaysante… ?
Vous n’êtes pas obligé de répondre oui à toutes ces questions pour devenir animateur nature. Par exemple, vous pouvez être sensible à un type public et pas un autre. Vous pouvez aussi ne pas aimer le quotidien des quelques guides qui ont croisé votre chemin, tant qu’une voie est possible pour trouver le vôtre. Vous n’êtes pas obligé d’être un extraverti, hyper sociable et hyper à l’aise en public : l’aisance à l’oral est une compétence qui peut se travailler.
Q3 : quel est votre déclic ?
Beaucoup de facilitateurs de la relation au vivant (animateurs nature & co.) ont un point de départ dans leur projet de reconversion ou d’évolution professionnel. J’appelle cela leur « déclic ». Ce moment est une transition parfois brutale, où on se rend compte que la vie que l’on mène présentement ne nous convient plus. Avez-vous déjà ressenti ça ?
Ce déclic est souvent décrit par mes stagiaires autour d’un profond besoin de nature et d’une quête de sens au travail. Clairement, si vous me dites ces deux mots dans une même phrase, je me ferai un devoir de vous aider à devenir animateur nature !
Ce déclic arrive à des moments particuliers dans une vie : burnout, événement familial, passage à l’âge adulte des enfants, difficultés au travail, etc. Ou même la covid ! Cet événement particulier a été un moment de déclic contraint pour beaucoup d’entre nous. Je m’inclus dans le « nous ». Privés de nature pendant une longue période, nous avons compris ou conforté à quel point elle était essentielle à notre équilibre.
Et vous ? Avez-vous souvenir de ce déclic ? Si vous penchez plutôt pour répondre « non, moi ç’a toujours été évident ! », alors il est plus qu’urgent d’envisager une évolution professionnelle, vous ne pensez pas ?
Q4 : avez-vous déjà rêvé que vous étiez animateur nature ?
Au sens littéral, en rêve endormi, ou simplement en rêvassant la journée… Car c’est une chose d’apprécier un métier, c’en est une autre de se vouloir porter le costume de l’animateur nature.
Je ne suis pas dans votre tête, mais je peux vous décrire ce qui se passe dans la mienne : chaque sujet qui me passionne devient un sujet sur lequel j’ai envie de m’impliquer en facilitateur. Je lisais récemment les aventures de Darwin : immédiatement, j’ai imaginé toutes les activités que je pourrais créer sur son histoire. Les supports pédagogiques, les histoires que je pourrais raconter. Les adaptations pour tel ou tel type de public.
Et vous ? Vous est-il arrivé d’avoir envie de passer du côté pédagogue sur un sujet ? De partager votre passion, de lui donner vie à travers des activités ?
Q5 : êtes-vous animateur nature sans vous en rendre compte ?
C’est presque la même question que la précédente, à la nuance près que tout le monde n’en est pas à ce stade. Et ce n’est pas grave. Je parle ici de vous demander s’il n’y a pas déjà quelques indices qui montrent que vous possédez déjà quelques intuitions de base sur l’animation nature.
Si vous êtes parent, c’est presque évident, car vous avez peut-être déjà fait des activités d’éveil sensoriel ou de création artistique en lien avec la nature. Vous avez peut-être déjà pris le rôle du guide autoproclamé auprès de vos proches dans un lieu qui vous est familier. Vous aimez peut-être organiser des randonnées ou raconter des histoires…
Q6 : quelles sont vos lectures ?
Si vous venez chez moi, il vous suffit de regarder ma bibliothèque pour comprendre ce qui me passionne. Des étagères comme celle ci-dessous, j’en ai 13 !
Je vous accorde que je suis un peu extrême en matière de lectures, car c’est mon métier de tout faire pour vous transmettre le meilleur et dans les meilleures conditions.
Mais vous ? Si vous avez déjà quelques sur une thématique nature, sur les animaux, ou sur les méthodes d’éducation ou de pédagogie, alors cela indique peut-être un début de vocation.
Q7 : Quel critique êtes-vous ?
Vous savez que vous êtes vraiment passé de l’autre côté de la barrière quand il vous vient l’une des pensées suivantes :
- « ça, je l’aurais mieux expliqué moi-même »
- « cet animateur est un peu ennuyeux, il devrait xxx… »
- « ma fille ne comprend pas les maths, je vais m’aider de la nature pour que ça soit plus facile »
Si vous voulez être guide à la place du guide, animateur à la place de l’animateur : alors le doute est levé, foncez !
Et pour finir… et pourquoi pas moi ?
Malgré tout ça, il reste un obstacle à franchir : la peur de l’inconnu. Si votre motivation l’emporte sur tout, alors vous ne devriez pas vous poser de questions. Mais si vous avez des doutes, pensez à ceci :
- Est-ce que c’est la bonne voie pour moi ? Relisez vos réponses aux 7 questions et vous saurez
- Oui, mais ça fait peur le changement ! Vous avez raison, c’est pour cela qu’il ne faut jamais se lancer sans accompagnement. On est là pour vous aider sur tout le chemin.
- On ne peut pas en vivre : ah oui ? Les guides et animateurs que vous avez déjà croisés dans votre vie, font-ils leur travail gratuitement ?
Beaucoup d’entre vous ne se sentiront pas prêts à relever ce challenge. Pour des raisons de motivation ou de déclic, de timing ou tout simplement parce que vous n’êtes qu’aux prémices d’une reconversion.
Pour celle et ceux qui sont prêts à prendre le chemin de l’animation nature, de la pédagogie et l’éducation à travers la relation au vivant : vous pouvez devenir un·e vrai·e professionnel·le, reconnu·e pour ses qualités.
La formation « facilitateur de la relation au vivant par l’approche éducative et pédagogique », c’est tout ce dont vous avez besoin pour vous lancer.
Tout y est :
- formation interactive et immersive 100 % à distance
- certification par un jury professionnel
- réseau d’entraide communautaire accessible à vie
- accompagnement individuel et collectif
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A bientôt,
Tristan FERRE, fondateur des Entrepreneurs Animaliers.