Tout savoir sur la certification " Facilitation de la relation entre l'animal et les publics vulnérables "

🐣 Découvrir la certification de "facilitation de la relation entre l'animal et les publics vulnérables"

  • A ceux qui s’intéressent à obtenir la certification
  • A ceux qui sont amenés à collaborer avec des personnes certifiées ou en projet de certification (employeurs, commanditaires, etc.)
  • A ceux qui bénéficient de séances de facilitation auprès d’un professionnel

Facilitation de la relation animal-humain, une corde essentielle à l’arc de tout accompagnant de publics vulnérables

La facilitation de la relation entre l’animal et les publics vulnérables désigne un ensemble de compétences complémentaires aux métiers de l’accompagnement éducatif, social ou médico-social, permettant de mettre en place des actions de médiation animale.

La médiation animale est « une méthode d’intervention favorisant les liens bienfaisants et respectueux entre les animaux et les humains, à des fins préventives, éducatives ou thérapeutiques » , « les relations positives avec les animaux de compagnie se traduisant par des interactions humaines positives. »

Elle prend la forme d’ateliers organisés dans des établissements des secteurs éducatif, social ou médico-social par des professionnels compétents dans l’accompagnement des personnes en situation de vulnérabilité : handicap, réinsertion, isolement, fin de vie…

La médiation animale constituant une méthode d’accompagnement complémentaire plutôt qu’un acte thérapeutique en tant que tel, nous choisissons de désigner par le terme de facilitation l’ensemble des compétences requises pour préparer et mener à bien un atelier de médiation animale. En effet, la facilitation consiste à construire une solution avec son public plutôt qu’à en dérouler une préconçue : « à la fois médiateur et animateur, le facilitateur est là pour faire émerger les idées et fluidifier les échanges. »

Des professionnels qui accompagnent au quotidien

Les professionnels susceptibles d’être formés à la médiation animale ont en commun d’être des accompagnants des secteurs éducatif, social et médico-social. Tous travaillent quotidiennement au contact de publics vulnérables.

Ainsi, le métier cœur-de-cible de la certification est celui d’accompagnant éducatif et social. Ce professionnel « aide au quotidien des enfants et des adultes handicapés ou des personnes âgées vulnérables, à domicile ou dans une structure collective. Il les accompagne dans les actes de la vie courante, et les aide à avoir une vie sociale. »

Il ou elle exerce généralement :

– à domicile, où il/elle est notamment amené.e à préparer des repas, à effectuer des tâches ménagères et à réaliser certains soins de toilette.
– dans les structures médico-sociales (IME, EHPAD…), où son rôle consiste tout particulièrement à tenir compagnie aux personnes et/ou à leur proposer des loisirs.
– En établissements scolaires, où il/elle aide les enfants et les adolescents dans leur vie scolaire.

Citons également dans le périmètre des métiers susceptibles de recourir à la facilitation de la relation entre animal et publics vulnérables, des métiers synonymes ou associés à celui d’accompagnant éducatif et social :
o métiers du bien-être psychique et psychologique : aide médico-psychologique, psychologue, psychothérapeute
o métier d’assistant.e sociale
o métiers de la pédagogie : animateur socio-culturel, médiateur socio-culturel

Clôturons enfin le périmètre par les métiers synonymes ou associés cette fois-ci spécialisés sur un type de public vulnérable :

● Auprès des enfants : auxiliaire petite enfance, ATSEM, animateur en ferme pédagogique, animateur périscolaire et extrascolaire, animateur nature ou éducateur à l’environnement, enseignant
● Auprès des personnes en situation de handicap ou dépendance : auxiliaire de vie, animateur en établissement social ou médico-social
● Auprès des publics en réinsertion : métiers de la protection des mineurs (ex. Éducateur de la PJJ) et métiers pénitentiaires (ex. Conseiller pénitentiaire d’insertion)


Notons que, quel que soit le type de public vulnérable, les activités des professionnels de l’accompagnement se limitent rarement à l’aide matérielle aux tâches, soins ou démarches du quotidien.

En effet, les accompagnants participent à l’enrichissement de la vie sociale de la personne accompagnée, grâce à des sorties culturelles ou des interactions avec l’entourage, par exemple. Ils sont en cela un véritable soutien pour les personnes aidées et une source de réconfort et d’écoute.

La médiation animale renforce les pratiques d’accompagnement

La médiation animale vient compléter l’éventail d’outils à disposition de l’accompagnant de publics vulnérables, en particulier sur le volet social et interactionnel. Pour la mettre en place, le professionnel va devoir :
– Préparer son cadre d’intervention en amont des séances
– Animer des séances en individuel ou en collectif
– Réaliser les opérations post-séance de facilitation et rendre compte à son commanditaire
– Promouvoir son activité et mettre en place des programmes de facilitation avec des commanditaires

Ces actions, pour être réalisées avec succès, nécessitent de s’appuyer sur certaines compétences existantes. Mais au-delà de ces prérequis, la médiation animale requiert des compétences complémentaires à celles développées au cours d’un parcours classique d’accompagnant.

Sources et citations :

[1] Fondation A et P Sommer, fondationapsommer.org

[2] France Horizon, france-horizon.fr/actualites/zootherapie_la_mediation_par_l_animal_s_installe_dans_les_ehpad_de_france_horizon-2

[3] E.Brunet et A.Mort, La Boite à outils de la facilitation, Dunod, 2021.

[4] Office national d’information sur les enseignements et les professions (Onisep), www.onisep.fr/ressources/univers-metier/metiers/accompagnant-educatif-et-social-accompagnante-educative-et-sociale

[5] Indeed.fr, / fr.indeed.com/recrutement/description-du-poste/accompagnant-educatif-social

[6] En témoignent les récentes expérimentations par l’Éducation nationale, comme le dispositif « Lire avec le chien » : Le Parisien, 5 octobre 2023. leparisien.fr/animaux/mediation-animale-des-chiens-pour-progresser-sur-les-bancs-de-lecole-05-10-2023-6R2VLCKP35AYDA6A5NIRXHF6XY.php 

[7] Pôle Emploi, pole-emploi.fr/actualites/le-dossier/services-a-la-personne/services-a-la-personne-1/lauxiliaire-de-vie-sociale.html

Des professionnels qui accompagnent au quotidien

Les professionnels susceptibles d’être formés à la médiation animale ont en commun d’être des accompagnants des secteurs éducatif, social et médico-social. Tous travaillent quotidiennement au contact de publics vulnérables.

Ainsi, le métier cœur-de-cible de la certification est celui d’accompagnant éducatif et social. Ce professionnel « aide au quotidien des enfants et des adultes handicapés ou des personnes âgées vulnérables, à domicile ou dans une structure collective. Il les accompagne dans les actes de la vie courante, et les aide à avoir une vie sociale. »

Il ou elle exerce généralement :

  • à domicile, où il/elle est notamment amené.e à préparer des repas, à effectuer des tâches ménagères et à réaliser certains soins de toilette.
  • dans les structures médico-sociales (IME, EHPAD…), où son rôle consiste tout particulièrement à tenir compagnie aux personnes et/ou à leur proposer des loisirs.
  • en établissements scolaires, où il/elle aide les enfants et les adolescents dans leur vie scolaire.

Citons également dans le périmètre des métiers susceptibles de recourir à la facilitation de la relation entre animal et publics vulnérables, des métiers synonymes ou associés à celui d’accompagnant éducatif et social :

  • métiers du bien-être psychique et psychologique : aide médico-psychologique, psychologue, psychothérapeute
  • métier d’assistant.e sociale
  • métiers de la pédagogie : animateur socio-culturel, médiateur socio-culturel

Clôturons enfin le périmètre par les métiers synonymes ou associés cette fois-ci spécialisés sur un type de public vulnérable :

  • Auprès des enfants : auxiliaire petite enfance, ATSEM, animateur en ferme pédagogique, animateur périscolaire et extrascolaire, animateur nature ou éducateur à l’environnement, enseignant
  • Auprès des personnes en situation de handicap ou dépendance : auxiliaire de vie, animateur en établissement social ou médico-social
  • Auprès des publics en réinsertion : métiers de la protection des mineurs (ex. Éducateur de la PJJ) et métiers pénitentiaires (ex. Conseiller pénitentiaire d’insertion)

Notons que, quel que soit le type de public vulnérable, les activités des professionnels de l’accompagnement se limitent rarement à l’aide matérielle aux tâches, soins ou démarches du quotidien.

En effet, les accompagnants participent à l’enrichissement de la vie sociale de la personne accompagnée, grâce à des sorties culturelles ou des interactions avec l’entourage, par exemple. Ils sont en cela un véritable soutien pour les personnes aidées et une source de réconfort et d’écoute.

La formation est accessible aux professionnels de l’accompagnement socio-éducatif justifiant :

  • D’un diplôme reconnu par l’État, comme par exemple : diplôme d’État d’accompagnant éducatif et social (DEAS), ou ses prédécesseurs, les diplômes d’État d’auxiliaire de vie sociale (DEAVS) et d’aide médico-psychologique (DEAMP)
    OU
  • D’une année d’expériences qui permettent l’acquisition de compétences directement liées à l’accompagnement socio-éducatif, comme par exemple : professionnel de la petite enfance, de l’enseignement, animateur en établissement social et médico-social…

Le respect de ces prérequis est apprécié au cours d’un entretien de 30 min avec le Conseiller pédagogique de l’organisme en charge des admissions. Si vous avez un doute sur votre éligibilité, alors n’hésitez pas à solliciter un entretien pour faire le point avec votre Conseiller pédagogique.

Les prises de rendez-vous s’effectuent sur l’agenda interactif disponible ici : https://entrepreneurs-animaliers.fr/contact

  • Assiduité : 20h minimum de suivi des cours tutorés (votre centre de formation peut vous prescrire une durée supérieure selon l’issue du rendez-vous avec votre conseiller pédagogique
  • Parcours de formation complété :
    • Jauge à 100% sur l’espace de formation en ligne ou quiz de fin de module complétés
    • Réalisation d’une expérience professionnelle d’une durée minimum de 35h au sein d’une structure professionnelle, justifiée par une attestation de la structure.

L’organisme s’assure que le candidat est en conformité avec les exigences réglementaires relatives à l’exercice de sa profession (prévues par l’article Article L133-6 du code de l’action sociale et des familles), et à ce titre, peut être amené à demander un extrait de casier judiciaire (bulletin n°3) au moment du contrôle des prérequis d’accès à la formation.

Ces prérequis sont rappelés dans le mail de convocation.

Votre parcours de formation et de certification se décompose en 4 étapes qui se suivent et dépendent l’une de l’autre. Exemple : vous ne pouvez pas être admis sans une phase préalable d’information ; vous ne pouvez pas entrer en formation sans avoir été admis en formation.

Nous avons synthétisé votre parcours dans le schéma ci-dessous :

Objectif : La certification « Facilitation de la relation entre l’animal et les publics vulnérables » permet à des accompagnants s des milieux social, médicosocial et éducatif de réaliser des actions de médiation animale dans une logique d’amélioration continue.

Pour ce faire, elle les conduit à agir en facilitateur, ce qui revient à se montrer tour à tour pédagogue, éducateur et aidant. Avec ce pas de côté par rapport à l’approche thérapeutique de coutume privilégiée, la présente certification se donne pour objectif d’offrir aux professionnels de l’accompagnement de diversifier ou renforcer leurs pratiques en recourant à la médiation animale, et ce, quelle que soit la vulnérabilité des bénéficiaires : situations de handicap ou de perte d’autonomie, enfants ou personnes âgées, personnes en situation de fragilité sociale, etc. La médiation animale non pas pour « réparer » ou prétendre soigner une pathologie, mais pour accompagner une personne dans sa singularité et dans sa fragilité.
C’est pourquoi la certification vise à acquérir les compétences spécifiquement requises pour : développer, de façon méthodologique et continue, de nouveaux matériaux d’animation de séances de médiation animale centrées autour du bénéficiaire ; faciliter les séances dans le cadre d’un projet construit avec un établissement éducatif, social ou médico-social ; tirer des enseignements de sa pratique ; la promouvoir et en rendre compte auprès de commanditaires.

Le référentiel s’articule autour de 10 compétences clés, acquises au cours d’une formation et évaluées sur trois épreuves.

C1 – Construire en continu un catalogue d’activités en lien avec l’animal, conformes à la règlementation applicable, pour être en mesure de déployer rapidement des ateliers inclusifs, adaptés aux objectifs d’accompagnement qui se présentent
C2 – Détailler chaque activité dans une fiche en suivant un modèle précis pour s’assurer de choisir et mettre en place la séance la plus pertinente au regard du public et des situations de handicap éventuelles
C3 – Développer en continu du matériel d’animation, en identifiant, se procurant ou fabriquant les ressources cohérentes avec son catalogue afin de mieux répondre à ses objectifs d’accompagnement des personnes vulnérables (en situation de handicap ou fragilisées)

Ces trois compétences sont évaluées après le parcours de formation, dans l’épreuve 1 (voir onglet suivant).

C4 – Installer un cadre de séance sécurisé et sécurisant en veillant à la fois au bien-être des animaux, à la sécurité physique et affective des bénéficiaires, à l’adéquation du matériel, prenant en compte d’éventuelles situations de handicap, afin de permettre le déroulement serein des séances
C5 – Faciliter une séance en alternant entre les postures pédagogique, éducative et aidante pour s’ajuster aux besoins de la personne vulnérable, y compris liés à d’éventuelles situations de handicap, identifiés en amont comme pendant la séance
C6 – Inscrire son activité dans les 5 phases du « cycle du contact » et dans le cadre donné par un commanditaire afin d’ancrer les acquis de séance

Ces trois compétences sont évaluées après le parcours de formation, dans l’épreuve 2 (voir onglet suivant).

C7 – Déployer des outils de suivi de ses actions (grille d’observation, bilan de fin de séance et ou de cycle) afin de rendre compte à son commanditaire
C8 – Mesurer la satisfaction de son commanditaire à l’aide d’un questionnaire pour aller dans le sens d’une démarche d’amélioration continue
C9 – Présenter la facilitation animale à un commanditaire en réalisant un argumentaire (écrit et/ou oral) fondé sur des théories avérées et des études de cas concrètes, permettant au dit commanditaire de se projeter dans une relation de confiance avec le professionnel et le bénéficiaire.

C10 – Répondre aux questions ou objections d’un commanditaire, tant relatives à la sécurité physique et sanitaire des bénéficiaires qu’à la pertinence des méthodes pédagogiques et d’accompagnement utilisées, en s’appuyant sur une documentation, permettant au dit commanditaire d’accorder sa confiance.

Ces quatre compétences sont évaluées après le parcours de formation, dans l’épreuve 3 (voir onglet suivant).

Pour obtenir sa certification de « facilitation de la relation entre l’animal et les publics vulnérables », après vérification des prérequis d’accès à la certification, le candidat doit passer un oral de certification auprès du jury d’évaluation, composé de trois épreuves. Ces trois épreuves sont à préparer à l’avance (livrables à préparer, discours à structurer).

EPREUVE 1 (compétences C1 à C3)

Au cours d’une présentation orale face au jury d’évaluation, le candidat présente un Dossier professionnel, préalablement préparé (20 min) :

  • une liste de 5 activités décrites en un ou deux paragraphes ;
  • une fiche activité détaillée, précisant le nom de l’atelier, le public visé, les objectifs, l’approche utilisée, la durée, l’effectif, les moyens utilisés, la préparation du cadre, le séquençage complet de l’atelier et la prise en compte de la réglementation ;
  • une réalisation matérielle démontrant la faisabilité de l’activité.

Critères d’évaluation :

  1. Pertinence et légalité des 5 activités au regard du projet contexte professionnel du candidat
    • Pour chaque activité sont prévus les éléments principaux : objectif, public, durée, déroulement succinct, aspects réglementaires
    • Le choix de l’animal / des animaux est justifié au regard des objectifs de l’atelier ; la prise en compte de la réglementation est démontrée et conforme
    • Chaque atelier est compatible avec les 5 libertés du bien-être animal
  2. Exhaustivité de la fiche activité et adéquation de l’activité choisie aux publics et au contexte
    • Tous les éléments de la fiche activité sont complétés
    • Le choix des objectifs, de l’approche, de la durée et de l’effectif permet de répondre aux besoins identifiés
    • L’approche est caractérisée : sensorielle, ludique, artistique, systémique, détective, etc.
    • Le choix du cadre et du séquençage est justifié au regard des objectifs et du public
  3. Qualité et adéquation du matériel
    • Le matériel pédagogique choisi ou conçu répond aux objectifs et aux approches prévues dans l’activité
    • Le matériel est manifestement fonctionnel (photos, représentations, maquette ou échantillon) et simple à utiliser (description à l’appui)
    • Des sources d’inspiration reconnues sont mobilisées pour le choix du matériel d’animation

EPREUVE 2 (compétences C4 à C6)
Au cours d’une vidéo de 30 minutes maximum, le candidat simule la mise en place et la réalisation d’une séance (avec un ou plusieurs complices bénéficiaires, ou en situation réelle avec l’accord explicite des bénéficiaires ou de leurs représentants légaux).

Cette mise en situation simulée doit montrer :
● la préparation du cadre de séance
● le contenu de séance

Critères d’évaluation :

  1. Respect du bien-être animal
    • Les 5 libertés de l’animal sont manifestement respectées
  2. Qualité du cadre de séance
    • Le professionnel, l’équipe animale et le matériel sont déjà prêts, le cadre est installé sans hésitation ni difficulté
    • Le professionnel a une attention particulière sur le nettoyage des mains, la gestion des déjections animales et le confort affectif des bénéficiaires
  3. Qualité de l’animation
    • La mise en situation démontre une posture éducative, permettant au bénéficiaire de se construire en tant qu’individu au sein de la société
    • La mise en situation démontre une posture pédagogique et donc une transmission de savoir
    • La mise en situation répond aux éventuelles vulnérabilités du bénéficiaire, par le recours à des méthodes de relation d’aide
  4. La séance est complète et efficace
    • Les 5 phases du « cycle du contact » sont clairement identifiables et correctement mobilisées ; chacune contribue aux objectifs de séance.
    • Les contraintes liées au commanditaire sont prises en compte (exemple : horaires, aménagement de la salle, rangement…)

EPREUVE 3 (compétences C7 à C10)

Mise en situation simulée (20 min)

Le candidat simule un entretien de pré-facilitation auprès d’un commanditaire (joué par le jury).

Il devra démontrer l’intérêt de ses pratiques dans un contexte donné, de son professionnalisme et de sa méthodologie, ainsi que de sa démarche d’amélioration continue.

Il devra notamment présenter deux documents professionnels complétés lors de sa période d’expérience pratique (stage) :

  • une grille d’observation
  • un bilan de fin de séance

Il aura également à appuyer son argumentaire sur le dossier professionnel préparé à l’occasion de l’épreuve 1.

Critères d’évaluation :

  1. Utilisation adéquate de la grille d’observation et du bilan de séance
    • La grille d’observation fait apparaître les faits marquants de la séance et facilite la préparation de la prochaine séance
    • Dans son bilan de séance, le professionnel s’exprime dans un langage adapté au commanditaire et démontre les évolutions du bénéficiaire au regard des objectifs fixés
    • Le bilan démontre aussi la valeur ajoutée de la rigueur méthodologique du professionnel, par exemple en insistant sur les apports de chacune des 5 phases de séance
  2. La démarche d’amélioration continue est complète
    • Le professionnel a mis en place une procédure de mesure de satisfaction du commanditaire, ainsi qu’une procédure d’actions correctrices en cas d’insatisfaction.
  3. Argumentation convaincante auprès du commanditaire
    • Les bienfaits de la présence animale auprès de l’Homme sont démontrés à travers des références scientifiques, en faisant le lien avec les besoins des bénéficiaires qui intéressent le commanditaire ;
    • La place du professionnel est détaillée et illustrée, permettant au commanditaire de se projeter dans une collaboration, sans ambiguïté sur le contenu de sa mission et de ses prérogatives.
    • Un protocole de sécurité physique et sanitaire est présenté, sur support écrit ou à l’oral
    • L’anticipation des besoins, attentes et objections du commanditaire sont démontrées à travers des réponses claires et non hésitantes lors de l’entretien simulé.
    • Le professionnel utilise son Dossier Professionnel à bon escient pour témoigner de sa méthodologie et de son professionnalisme.

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