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Pourquoi vous allez rater la reprise économique ? En 5 points clés !

Aujourd’hui vous allez découvrir comment faire pour planter littéralement la reprise économique de votre projet animalier. C’est tentant hein ? Vous vous dites, mais pourquoi apprendre comment foncer tout droit vers l’échec ? Et bien parce qu’il vaut mieux savoir ce qu’il y a après un virage, plutôt que de foncer dedans…

Ce sujet est fait pour vous si vous êtes à l’arrêt ou presque dans votre projet de ferme pédagogique, d’animation ou une exploitation agricole en agritourisme, de médiation animale, de parc animalier ou de tout établissement qui devrait ouvrir au public, mais qui ne peut pas, parce qu’on s’est pris un méchant virus sur la face, ou une attaque commando de grumpycats en colère…
Bref, si chez vous c’est la crise économique ou la crise sanitaire et que vous attendez que le feu passe au vert pour reprendre, (après un long confinement par exemple) cet article est fait pour vous !
On va donc voir ensemble quels sont les 5 pièges à éviter pour réussir votre réouverture ou votre redémarrage, dans les meilleures conditions possibles, et éviter de vous enfoncer encore plus dans la galère.

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1 – Vous cherchez des excuses !

1er piège : c’est vous, ​vous qui cherchez des excuses …

Les gagnants cherchent des moyens, les perdants cherchent des excuses.​

Franklin Rossevelt

Si vous êtes dans la crise, dans une situation de grande difficulté, ce n’est peut-être pas votre faute, les circonstances sont contre vous… Mais maintenant vous avez deux choix entre vos mains : opposer des MAIS MAIS MAIS à chaque solution possible, ou bien vous retrousser les manches, oublier la nostalgie du « c’était plus facile avant » ou « avant ceci ou cela marchait », et vous demander qu’est-ce qui va marcher demain ? Qu’est-ce que je peux proposer qui va trouver un écho dans ma clientèle fidèle ? Ou encore, est-ce qu’il n’y aurait pas une autre cible à qui je ne me suis jamais adressé, et qui pourrait bien cette fois-ci, avoir besoin de moi ?​

Une méthode simple, c’est de prendre le temps de réfléchir aux solutions possibles, en interdisant le mot « MAIS ». Remplacez-le par des « OUI » et des « ET » et vous verrez que ça sera plus facile.​

2 – Votre situation n’était pas si bonne avant et vous ne l’aviez pas vu

Le deuxième piège : c’est peut-être que votre situation n’était pas si bonne avant, mais vous ne l’aviez pas vu.​ Replongez-vous dans ce qui vous semble à aujourd’hui être le « bon vieux temps », et cherchez des indices qui pourraient indiquer que tout n’était pas si rose. Très souvent, on trouve la solution dans un virage que vous n’avez pas pu ou pas su, ou même pas voulu prendre.​
Par exemple la transition numérique. Au jour où je fais cet article on est en 2021, et je vois encore des fermes pédagogiques, des parcs animaliers par exemple qui ont un site internet digne des années 2000. Ne compliquez pas la tâche de vos visiteurs, facilitez-leur l’expérience !​

Mon conseil : replongez-vous dans cette période, et faites une analyse de vos pratiques, les bonnes comme les mauvaises. Gardez les bonnes qui sont encore utilisables, et améliorez les autres. N’oubliez pas que si vous trainez des pieds pour prendre certains virages, d’autres ne le feront pas. ​
Si on regarde dans les débuts de la crise du coronavirus par exemple, de nombreux élevages américains ont profité de la multiplication des réunions zoom pour proposer des animations avec des lamas pendant les réunions. Cela redonnait le sourire au gens, et cela montre une capacité de ces fermes à saisir des opportunités. Même si elles ne font pas rêver, elles ont permis de garder la tête hors de l’eau.​

3 – Vous êtes perfectionniste…

Le troisième piège : c’est si vous êtes perfectionniste.​ Oui, car quand l’activité tourne bien, que vous pouvez vous offrir le luxe de faire de la dentelle, plus rien de vous en empêche. Mais quand ça va mal, il faut vous concentrer sur l’essentiel.​
L’essentiel, en temps de crise pour n’importe quelle entreprise, c’est de s’assurer des revenus, mieux encore de la trésorerie !​

La meilleure des méthodes pour éviter de vous concentrer sur des tâches qui n’ont pas d’impact concret, c’est la loi de Pareto, autrement appelée la méthode 20/80.​

Cette méthode mondialement connue indique que 80% de vos actions ne vont générer que 20% de vos résultats. Donc si vous vous concentrez uniquement sur les 20% de vos actions les plus pertinentes, les plus efficaces, vous allez quand même obtenir 80% de résultats. Vous allez vous épuiser 5 fois moins, pour 80% de résultat. Hors l’épuisement c’est votre pire ennemi, parce que si vous sombrez dans une dépression ou dans un burnout, ce sera encore pire. Conclusion : ménagez-vous grâce à la loi de Pareto, apprenez à vous focaliser sur l’essentiel, et refusez, dites non à ce qui ne l’est pas.​

4 – Vous ne regardez pas par la fenêtre

Le quatrième piège : vous ne regardez pas par la fenêtre​. Ce qui différencie quelqu’un qui est déjà installé de quelqu’un qui est en pleine création de son projet, c’est sa résistance à la nouveauté. Quelqu’un en plein démarrage va se former, va s’ouvrir à ce qui se fait de plus récent, tandis que si vous êtes installé, et que cela fonctionnait à peu près bien, vous vous êtes peut-être peu à peu fermé sur​ :

  • La nouveauté​
  • L’évolution des pratiques​
  • L’apparition de nouveaux besoins​
  • Les valeurs ou l’éthique ont changé​
  • Les parcours d’expérience et les exigences des clients ont évolué​

Evidemment il n’est jamais trop tard, alors pour cela je vous propose 3 outils :​

  1. Créez des partenariats intergénérationnels ou pas avec des confrères, discutez de vos pratiques​
  2. Discutez avec vos clients : qu’attendent-ils de vous aujourd’hui ? Qu’est-ce qu’ils aiment ailleurs qu’ils ne trouvent pas chez vous ?​
  3. Faites vous un exercice en vous mettant dans la peau de quelqu’un qui part de 0, et demandez-vous ce que vous feriez ? Cela fera ressurgir des idées que vous aviez enfoui profondément dans votre cerveau, et qui aujourd’hui ont une vraie valeur.​

5 – Vous surestimez votre audibilité !

Cinquième et dernier piège : vous surestimez votre audibilité​ ! Vous ne voyez pas où je veux en venir ? Je vous donne un exemple​ :
L’autre jour je discutais avec une intervenante en médiation animale qui m’a dit :

 ​« Je ne comprends pas, j’ai plus de 1000 fans sur ma page facebook, mais ça ne m’aide pas à décrocher des contrats…»

1000 fans, ça peut effectivement être une belle communauté ! Mais ces 1000 fans sont-ils la cible idéale de notre intervenante ? Dans ces 1000 fans, est-ce qu’il n’y aurait pas simplement 950 personnes qui connaissent ou apprécient notre intervenante, non par pour son métier, mais pour elle en particulier ? Est-ce que ce ne sont pas des personnes qui ont liké parce qu’il y avait une belle image d’elle, son chien et un résident en ehpad ? La question que vous devez vous poser, c’est comment atteindre ceux qui sont vos vrais clients ? Parfois Facebook est un moyen, mais bien souvent il faut aller au-delà.​

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Quant à nous, on se retrouve très vite pour un article sur une nouvelle thématique !

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